Blog de voyage

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Tobago, notre première Caraïbe

Ici à Tobago, on ne peut se tromper, les couleurs sont vraiment les couleurs des Caraïbes telles qu’on les imagine dans les contrées grisailleuses : une mer d’un bleu éclatant, un ciel qui alterne le bleu clair avec le blanc ou le gris des nuages, un lagon aux eaux d’un vert clair transparent, des palmiers, des plages en arc de cercle, un sable jaune blanc…

En 1498, lors de sa 3ème expédition, Christophe Colomb passe au large de Tobago ; il nomme l’île Bella Forma, mais ne s’y arrête pas. Le nom de Tobago, donné par les Amérindiens, restera. Tobago signifiait pipe (la forme de l’île ?) et non tabac, comme l’ont cru les Espagnols. Durant les siècles qui ont suivi, l’île a changé 31 fois de main : un jour hollandaise, le lendemain française, courlandaise, anglaise…

Daniel Defoe a situé l’île de Robinson Crusoé du côté de Tobago et il est probable que Stevenson a écrit l’Île au Trésor, la première vraie histoire de pirates pour les jeunes lecteurs, en pensant à Tobago.

En 1962 l’île de Tabago constitue un état nation anglophone en se mariant avec l’île voisine de Trinidad, beaucoup plus grande et proche du Venezuela.

Seulement 40 km sur 12, mais un relief époustouflant dû à une chaîne montagneuse d’origine volcanique recouverte d’une forêt vierge qui occupe la plus grande partie de l’île. Les versants des vallées qui strient l’île ont des abrupts saisissants. Il n’est pas extraordinaire d’avoir des déclivités de 20 ou 25 %, aussi bien du côté mer qu’à l’intérieur de l’île. On se demande toujours si la voiture va monter ou redescendre vers l’abrupt en marche arrière.

Les baies de la côte occidentale seraient des mouillages praticables si l’île n’était orientée dans l’axe des alizés ; toutefois, ils sont en général utilisables au printemps, quand le vent perd de sa force et souffle d’est.

La zone de mouillage de Store bay, où nous avons passé près d’un mois, se trouve au sud-ouest de l’île, entre Pigeon point et Crown point (cf. carte) ; elle est protégée en partie par le Buccoo reef, un vaste récif corallien devenu une zone de loisirs nautiques, où les vagues viennent briser, mais il y a parfois de la houle.

L’aéroport situé sur Crown point n’est pas particulièrement gênant, car Store bay n’est pas sous son vent. Attention en mouillant au câble de 33 000 volts qui relie Trinidad à Tobago ! Des panneaux indiquent son axe.

Autrement : Laundry derrière le resort Coco reef, d’où ressort un linge impeccable, pizzeria La Cantina aux bonnes salades et pizzas (c’est un italien de Como qui cuisine) juste à côté, le Coco reef lui-même est cher et bon, sans plus ; voir éventuellement son annexe qui donne sur la rue derrière la plage.

Une rencontre sympathique (parmi d’autres) : Patricia et Ernest, citoyens helvétiques originaires du canton de Vaud, qui voyagent depuis 8 ans sur leur trawler de 12 m en alu Maranatha qu’ils ont construit eux-mêmes, non seulement sur les canaux, mais aussi sur l’océan.

Prochaine et dernière étape : Trinidad, l’île sœur ; nous repasserons fin avril par Tobago, puisque notre vol vers Francfort décolle de Crown point.

Michèle

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1 commentaire

  •    Répondre

    Chers Michele et Patrice,

    Encore une belle découverte ! Merci bien. Eau et paysages magnifiques​, végétation exubérante, tout ce qu’il faut pour le plaisir des yeux.
    Vous avez l’air reposé, en bonne forme. Super !
    Vous reste maintenant à découvrir Trinidad. Bonne navigation.
    Bisous affectueux,
    Martine

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