Blog de voyage

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Sainte-Lucie

Dernier chapitre sur les îles au vent avant d’aborder les îles françaises : Sainte-Lucie (en anglais : Saint Lucia).

Nous sommes passés au large des deux Pitons et de la Soufrière (à la réputation… sulfureuse) pour rejoindre Marigot harbour, un port naturel dans la mangrove, et y passer la période du Nouvel an.

Cadre luxuriant et luxueux, paysage de carte postale ; resort (village de vacances) composé de bungalows de bois à étages et d’une magnifique piscine avec bar à l’extrémité – comme il se doit, dont les allées sont toutefois mieux entretenues que les toits ; trou à cyclone dans la mangrove (hurricane hole) pour les superyachts.

Les boat boys, habitués à percevoir pas mal d’argent, ont tendance à demander beaucoup.

Attention au chenal d’accès sur bâbord en entrant : les fonds remontent rapidement.

8 MN plus au nord, ignorant Castries, la capitale, où les bateaux de plaisance n’ont pas leur place, nous avons ensuite mouillé dans Rodney bay, une grande baie protégée de la houle d’alizé par une ancienne île devenue presqu’île « Pigeon island ». Un lagon abrite une marina très britiche, qui reçoit les participants de l’ARC (rallye transatlantique) chaque année.

Il y a assez régulièrement des vols d’annexes dans cette grande baie, le dernier en date perpétré par des gamins de 6 et 10 ans qui ont nagé jusqu’au bateau.

Autrement, on voit beaucoup de voiliers américains, canadiens, néerlandais ou suédois à l’ancre.

Du fait de la proximité de la Martinique (environ 20 MN), Anglais et Français se sont disputé l’île, qui a changé de main 14 fois jusqu’en 1814 ; puis l’indépendance au sein du Commonwealth en 1979. Comme partout ici, la Queen est Chef d’état et un Premier ministre gère la maison. On ressent malgré tout déjà l’influence française dans cette île plus favorisée que St Vincent, qui s’est ouverte au tourisme beaucoup plus rapidement, et où la misère est moins perceptible du moins, dans le nord de l’île.

D’une manière générale, Sainte-Lucie est une île où la vie est chère. Les prix prohibitifs des marinas, l’alimentation, les restaurants, les exigences des boat boys vont finir par lui coûter la clientèle de plaisanciers qui finiront par trouver que la Martinique est plus avantageuse.

Michèle

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1 commentaire

  •    Répondre

    Chers Michele et Patrice,

    Merci pour toutes ces informations pour touristes et navigateurs (aussi pour les articles précédents).
    Les belles photos rendent bien compte de la beauté des lieux et des grands contrastes : mer et montagne, ciel très bleu ou très nuageux, embarcations flottant par miracle et somptueux yachts, etc., tout ceci illustre bien les grandes différences qui composent le monde actuel dans tous les domaines !

    Bonne navigation pour la Martinique, gros bisous,

    Martine

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