Blog de voyage

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Retour à St Barth

Second séjour à St Barth en novembre 2021, île française des Caraïbes, entre deux vagues de pandémie, cette fois-ci par avion. Le premier (cf. précédent article) remonte au mois de février 2019, lorsque Mindelo était encore notre maison flottante.

Il y a bien d’autres destinations possibles, mais notre fils s’est établi et travaille à St Barth…

Logés à flanc de colline, nous avons pu constater à quel point les routes étaient abruptes, surtout quand le soleil donnait, alors que le sommet de l’île ne culmine qu’à 286 m. Les plis et replis du relief volcaniques ne permettent pas d’aller d’une anse à l’autre sans franchir un véritable mur du fait de l’étroitesse de l’île.

La construction de villas luxueuses s’est accélérée partout, à Gustavia, dans la baie de St Jean, à Lorient, dans l’anse des Flamands, aux Salines, à la pointe Milou, dans l’anse de Marigot, etc. On se demande comment on a pu accrocher certaines villas à des pans de rocher et les routes qui y mènent sur des pentes invraisemblables. Les camions doivent se hisser le long de véritables rampes pour apporter pierres et graviers ou emporter ce que l’ouragan Irma a mis à bas en 2017.

Carte de St Barthélémy

Mais bon, ces villas ne sont pas des pavillons de banlieue destinés à loger des employés ou des ouvriers. Les investisseurs ont les moyens d’y mettre le prix qui se compte toujours en millions de dollars.

Le port de Gustavia est en plein réaménagement. Comme à St Jean, les boutiques de luxe et les restaurants se multiplient. Des yachts toujours plus impressionnants y accèdent et y séjournent, laissant aux petits voiliers la rade semée de rochers, où ils sont parfois secoués par la houle qui contourne la pointe sud.

St Barth est une C.O.M. (collectivité d’Outre-mer), qui n’appartient ni à l’espace Schengen, ni à l’Union européenne, et dispose de larges prérogatives pour s’administrer. Les Américains y sont omniprésents, car, à partir de Miami, on est rendu en quelques heures, malgré le passage obligé par l’aéroport Princess Juliana de Sint Maarten et le temps d’attente avant de pouvoir monter dans un des « coucous » qui desservent l’île.

Inutile d’ajouter que le coût de la vie y est assez déraisonnable…

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